Genre : Yaoi, fantastique
Editeur : Taïfu Comics
Résumé :
Depuis son enfance, Akihito est convaincu de sa propre inutilité. Un jour, alors qu’il est sur le point de renoncer à la vie, un étranger lui vient en aide, lui donnant alors une raison d’exister.
En sauvant la vie du garçon, Kazushige, ne s’attendait certainement pas à le voir insister pour lui rendre visite, et ce malgré la distance qu’il tente d’instaurer. Vampire solitaire, la gentillesse du jeune humain finit par le toucher et il ne peut résister à l’envie de mieux le connaître.
Mon ressenti :
Goodbye Red beryl est une série en trois tomes récemment sortie chez Taifu Comics.
Pour happer l’attention du lecteur (et qui pour le coup a fait germer une idée déprimante concernant la fin dans ma tête), la première page montre Kazushige en 2017 devant la tombe de la famille Kobayashi. Puis, elle nous ramène au moment où ils se sont connus, en 1968.
De façon plutôt accélérée, pour nous faire saisir les principaux éléments essentiels, on voit que la vie d’Akihito a été une accumulation de tristesse, d’éléments déplaisants, de frustration et de blessures causées par les méchancetés d’autrui, aussi bien physiques qu’émotionnelles, de l’enfance jusqu’à maintenant. Il se demande alors pourquoi vivre, à quoi il est utile et perd le goût de s’accrocher au sourire que le directeur de l’orphelinat lui a dit de ne jamais perdre.
Des poutres de fer tombent alors pour exaucer son souhait, mais son heure ne semble pas avoir encore sonnée. Il est sauvé in extremis par Kazushige qui se fait empalé à sa place et lui parle toujours sereinement. Vous l’avez deviné, Kazushige est un vampire et la réaction d’Akihito bien que pas crédible (personne ne continuerait à discuter tranquillement avec une personne empalée vivante qui lui dit de tirer le fer de son corps), n’est pas dérangeante.
Trois jours après cette rencontre particulière, alors que Kazushige pensait qu’Akihito le traiterait de monstre, ce dernier, redevable, s’invite chaque jour chez lui pour faire le ménage et la cuisine afin de lui montrer sa reconnaissance. Le temps passé entre les protagonistes est court mais on sent déjà l’affection d’Akihito envers Kazushige et le fait que le vampire fond doucement face à la gentillesse de l’orphelin.
Si on a pas vraiment l’occasion de se lier à Akihito (du moins, moi), Kazushige a attiré ma sympathie et à toute ma compassion. L’immortalité peut être vue comme un cadeau ou une malédiction. Dans le cas de Kazushige, transformé de force par un être qui ne considère pas autrement les humains que comme de la nourriture, c’est une malédiction. Il a subi le départ n’allant pas dans l’ordre de choses de ses proches : sa fille mourant avant lui, complètement ridée alors qu’il restait frais, beau et jeune.
J’ai toujours apprécié cet angle de vue dans l’immortalité, qui m’avait porté un coup au cœur dans le tome 18 de Princesse Yona. En voyant combien il a perdu et comment la solitude pèse sur ses épaules, selon l’empathie, on peut s’attacher à ce personnage. D’autant plus qu’il n’a rien de similaire à son « géniteur vampire ».
Bien que la mangaka ne réinvente pas le mythe des suceurs de sang, elle fait de Kazushige un personnage sympathique n’ayant aucune envie de tuer des humains ni de les transformer en vampire. Il préfère boire dans des poches de sang, même blessé grièvement par les sales combines de celui qui l’a transformé jadis.
Concernant les dessins, le côté épuré et la finesse qui se dégagent des traits et de l’atmosphère sont aussi des points positifs de l’œuvre puisque le sang apparaissant à l’occasion d’une blessure contraste fortement, tout comme la sensualité que peut dégager inconsciemment Kazushige.
Affinités :
Le tome 1 est plutôt fin, mis à part le placement des personnages et leurs présentations succinctes avec une lumière sur leur passé plutôt rapide sans être bâclée, lancez vous dans ce manga si vous voulez lire du fantastique pas forcément détonant mais avec des personnages portant leurs lots de douleurs qui vont se réchauffer chacun en restant côte à côte pour l’instant. Par ailleurs, la dernière page et la postface donne l’indice qu’on embarque pas du tout dans une relation platonique dans les futurs tomes !
Ma note : 15/20
Teaser :
Le tome 2 de Goodbye Red Beryl sort le 28 février 2020 chez Taïfu Comics !
Ravie de voir que tu as su apprécier toi aussi cette histoire somme toute classique de vampire ^-^
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Cesr classique mais on s’ennuie pas, surtout par rapport à la première page qui intrigue
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bonjour, comment vas tu? j’avais commandé ce tome chez amazon mais jamais reçu car ils n’ont pas de stock. je suis déçue car il a l’air intéressant. passe un bon vendredi et à bientôt!
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Ah c’est dommage, et malgré tes démarches tu l’as jamais eu ?
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oui ils m’ont envoyé un mail me disant qu’ils ne peuvent pas etre approvisionnés et ont annulé ma commande. c’est dommage. bon week end.
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