Archives pour la catégorie Littérature française

Rebecca Kean, Tome 7 : Amberath – Les dieux sont SI capricieux

Genre : Bit-lit

Editeur :J’ai Lu

Résumé :

Je suis d’une nature profondément optimiste, la preuve : ma meilleure amie s’apprête à donner naissance à « Damien, le fils du diable » ? Je me dis pas grave, tant qu’il naît sans cornes et sans odeur de soufre, on devrait pouvoir gérer. Mon petit ami me ment depuis des années ? Pas de problème, je décide de retourner chez moi et de m’y construire une vie meilleure… Bref, je reste positive. Du moins, c’était le cas jusqu’à maintenant. Parce que, pour la première fois de ma vie, j’ai beau chercher, je ne vois vraiment pas comment je vais pouvoir m’en tirer.

Mon ressenti :

Ne prêtez pas attention à la couverture, entre celle que j’avais mis pour mes envies (donc celle-là) et celle que J’ai Lu a mis sur le bouquin, un monde est passé (c’est pourquoi le titre est Amberath et qu’on voit 150 000 lecteurs au lieu de 100 000).

Ensuite, contrairement à mon habitude, cette chronique donnera des trucs concrets faisant penser à du spoil, donc je vous redirige vers la chronique de Sai qui est très bonne et clairement sans spoil (ici). Prenez ma chronique comme une sorte de discussion (j’ai lu tellement d’avis négatifs que quand j’ai donné mon retour je n’ai pas pu suffisamment m’en défaire pour ne pas avoir l’air de répondre à quelqu’un).

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Une vie exemplaire : ou comment un mari aimant devient un tueur en série

Genre : Thriller

Éditeur : La Martinière

Résumé : Un-aain-comme-vous-et-moi

 » Jeremy Balint n’essaie pas de surmonter ses démons. Il est en plein accord avec eux.  »

Foreword Reviews Magazine

Jeune cardiologue éminent, père de deux adorables petites filles, le docteur Jeremy Balint est un homme qui a réussi sa vie. D’autres que lui, apprenant que leur femme dévouée les trompe depuis des années avec un collègue, se laisseraient emporter par la rage.

Pas Jeremy Balint.

Jeremy Balint va prendre son temps, car Jeremy Balint est un sociopathe. Avec méthode et patience, il va organiser l’élimination de son rival.

Et ce n’est que le début.

De nombreux romans mettent en scène des psychopathes, mais jamais un écrivain n’était parvenu à nous plonger avec autant d’acuité dans les arcanes de leur esprit. Jeremy Balint ne nous cache rien. Ne nous épargne rien. Il ne voit tout simplement pas le mal comme nous.

Mon ressenti : 

Une vie exemplaire de Jacob M. Appel est un récit du genre thriller proposant de se trouver dans la tête d’un sociopathe tueur en série (on précise sociopathe car la psychopathie n’est pas la sociopathie).

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Une farouche liberté : la lutte d’une vie pour des vies

Genre : Littérature française/biographie

Editeur : Grasset

Résumé :

Gisèle Halimi : Soixante-dix ans de combats, d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et la volonté, aujourd’hui, de transmettre ce qui a construit cet activisme indéfectible, afin de dire aux nouvelles générations que l’injustice demeure, qu’elle est plus que jamais intolérable. Gisèle Halimi revient avec son amie, Annick Cojean, qui partage ses convictions féministes, sur certains épisodes marquants de son parcours rebelle pour retracer ce qui a fait un destin. Sans se poser en modèle, l’avocate qui a toujours défendu son autonomie, enjoint aux femmes de ne pas baisser la garde, de rester solidaires et vigilantes, et les invite à prendre le relai dans le combat essentiel pour l’égalité à l’heure où, malgré les mouvements de fond qui bouleversent la société, la cause des femmes reste infiniment fragile.

Mon ressenti :

Vous n’êtes pas sans savoir que je suis en droit, et peut-être avez vous vu qu’une figure du féminisme et du droit nous a quitté récemment cette année, Me Gisèle Halimi

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Les Victorieuses

Genre : Littérature française

Editeur : Roman-grasset

Résumé :

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Brillante avocate, Solène tente de se reconstruire après un burn out. Acceptant une mission bénévole d’écrivain public, elle est envoyée au Palais de la Femme, un foyer au cœur de Paris. Les résidentes s’appellent Binta, Sumeya, Cvetana, Salma ou la Renée et viennent du monde entier. Lorsqu’elles voient arriver Solène, elles se montrent méfiantes. Mais Solène est bien décidée à trouver sa place auprès de ces femmes aux destins tourmentés…
Un siècle plus tôt, Blanche Peyron œuvre en faveur des démunis. Elle a voué sa vie à l’Armée du Salut et rêve d’offrir un refuge à toutes les exclues de la société. Le chemin est ardu, mais elle ne renonce jamais.

Laetitia Colombani donne vie à ces victorieuses anonymes, à Blanche l’oubliée, à toutes celles qui refusent de se résigner.

Mon ressenti :

Les Victorieuses est le 2e roman de Laetitia Colombani paru à ce jour. Après La tresse qui m’avait beaucoup plu (ici), l’autrice revient avec des thèmes encore plus forts !

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Mon avis sur le livre « Yardam » d’Aurélie Wellenstein publié chez Scrineo

« Yardam » : un roman sur un confinement ouvrant les esprits aux ténèbres

Genre : Dark Fantasy/ Science-fiction

Éditeur : Scrineo

Résumé : IMG_20200128_123037.jpg

À Yardam, la folie est sexuellement transmissible.

Dans l’espoir d’endiguer l’épidémie, la population est mise en quarantaine, isolée du reste du monde.

Le virus n’a pas épargné Kazan. À l’image de la ville qui s’enfonce dans le chaos, il sombre lentement.

Pour s’en sortir, il serait prêt à toutes les extrémités, y compris à manipuler Feliks et Nadja, un couple de médecins étrangers venu s’enfermer volontairement dans la cité pour trouver un remède. Dans son désespoir, il va accomplir le pire…

Mon ressenti : 

Vous savez qu’Aurélie Wellenstein est une auteure dont j’aime beaucoup la plume et la psyché de ses personnages, souvent tordus, ce qui change des classiques et gentils personnages dans le young-adult.

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Soif, ou comment le Christ a affronté sa condition selon Amélie Nothomb

Genre : Littérature belge

Editeur : Albin Michel

Résumé :

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« Pour éprouver la soif il faut être vivant. »

Mon ressenti :

Je n’ai, hélas, pas apprécié cet écrit. C’est bien le premier d’elle qui me déplaît tant. Tout n’est pas à jeté, mais je n’ai pas trouvé cela très approfondi. Plutôt surfait, les liens se voulant philosophiques qu’elle faisait était très communs.

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Frappe-toi le coeur : quand l’ amour se teinte de diverses couleurs

Genre : Littérature franco-belge

Editeur : Albin michel

Résumé : frappe-toi-le-coeur-973586-264-432.jpg

« Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. »
Alfred de Musset

 

 

 

 

 

Mon ressenti : 

Après, Hygiène de l’assassin, Barbe Bleu, Le mystère par excellence et Riquet à la Houppe, je poursuis ma découverte des écrits d’Amélie Nothomb, cette fois avec Frappe-toi le cœur.

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L’amour c’est…

Genre : Littérature française

Editeur : Le livre de poche

Résumé : l-amour-c-est

Illustrateur très actif sur les réseaux sociaux, Jack Koch a invité 200 auteurs, connus et moins connus, français et étrangers, issus de tous les genres littéraires, à offrir leur définition de l’amour, qu’il a ensuite illustrée.

 

Mon ressenti :

Ne soyez pas surpris ! Oui, je n’aime pas la romance, mais non, ça n’a rien à voir.

J’ai acheté ce livre après avoir lu la chronique d’Aurelala (coucouuu) et je vous invite donc à y jetez un coup d’œil ici.

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Riquet à la Houppe

Genre : Littérature belge

Editeur : Le livre de poche

Résumé : riquet-a-la-houppe-1017725-264-432

L’exceptionnelle intelligence de Déodat n’avait d’égale que son extrême laideur. Trémière était incroyablement belle, mais on la disait simple d’esprit. Le destin les fit se rencontrer. Une histoire d’amour qui échappe au cynisme, pour mieux célébrer la beauté qu’on peine parfois à distinguer.

Mon ressenti : 

Pour moi qui ait lu autant de contes de Charles Perrault qu’il m’en était possible, j’ai bien apprécié cette réécriture de Amélie Nothomb.

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Le mystère par excellence

Genre : Littérature belge, nouvelle

Editeur : Albin Michel

Résumé : 

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Manuel, le meilleur ami de Jacques est tombé fou amoureux d’Hélène. Jacques brûle de la rencontrer. Elle doit être tellement belle, tellement brillante cette jeune fille qui a su séduire le plus courtisé des avocats bruxellois ! Mais Hélène n’est ni jolie, ni intelligente et elle n’aime pas Manuel qui l’adore.

Pour Jacques c’est le mystère par excellence.

Mon ressenti  :

Je peux dire sans honte que je lis peu de livre de littérature. Mais j’apprécie la plume d’Améli Nothomb. Son sarcasme, son cynisme, et son ironie, principalement.

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Hygiène de l’assassin

Genre : Littérature belge

Editeur : Le livre de poche

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Prétextat Tach est au seuil de la mort. Atteint d’une maladie grave, il sait que ses jours sont comptés. De nombreux journalistes le sollicitent afin d’obtenir LA dernière interview du génie littéraire qui, à présent, ne quitte plus son domicile plongé dans la pénombre.

Manipulateur et imbu de sa personne, il en sélectionne cinq, certain de tous les éconduire rapidement uniquement par sa verve.

Les quatre premiers -tous des hommes- échouent effectivement à l’examen d’entrée. Seule une jeune femme, fervente admiratrice de l’écrivain, réussira à le rencontrer et tentera de percer le mystère de cet homme…

Mon ressenti  

Vers mes 13-15 ans, j’avais essayé de lire un livre d’Amélie Nothomb dont je ne me souviens plus le titre et j’avais profondément décroché.

A présent, j’ai réessayé aujourd’hui avec celui-là et je l’ai lu en quatre heures. J’ai beaucoup rigolé grâce à Tach et Nina aussi était pas mal côté rhétoriques.
L’embarras dans lequel se fourrait les journalistes était assez comique également.

Au début, j’ai crus que c’était juste une histoire banal sur un vieillard cynique cancéreux assez cruel, qui pourtant me faisait tomber d’accord avec lui sur certaines de ces opinions, mais ensuite, j’ai vu que c’était autre chose et le tournant m’a bien intéressé.

Certes le langage est ardu mais tant mieux, j’ai enrichi mon vocabulaire. Je ne dirai pas avoir compris 100% de tout ce que j’ai lu mais la grande majorité oui.

J’ai trouvé la fin intéressante; une sorte de fin au roman fictif et à celui qui se déroule actuellement.

J’essaierai d’autres œuvres pour voir si ça me plait toujours autant. En tout cas celui-ci était fort agréable parce qu’en plus, il me rappelait la façon (trait pour trait) de parler d’un ami. La même suffisance et condescendance mêlées à une froideur misanthrope.

Affinités 

Il plaira sans conteste à deux affectionnant les discussions dynamiques, pleines de sarcasmes, les bonnes réparties bien dosées de cynisme.

Ma note : 16/20

Barbe bleue

Genre : Littérature belge

Editeur : Le livre de Poche

Résumé : barbe-bleue-390173-264-432.jpg

Saturnine cherche une colocation car vivre sur le canapé du tout petit appartement de sa copine, c’est bien gentil mais ce n’est pas une solution durable. C’est alors qu’elle tombe sur une offre des plus alléchantes : une grande chambre dans un super quartier et pour un loyer des plus modestes. Mais elle n’est pas la seule à postuler forcément. Etrangement, elle est la seule vraie candidate, les autres ayant juste envie de voir l’homme dont les huit précédentes colocataires ont disparu. Et en effet, c’est elle que choisit don Elemirio Nibal y Milcar pour devenir la neuvième colocataire. L’homme est étrange, parle comme dans un livre, ne sort jamais et tel Barbe-Bleue lui donne accès à tout sauf à une seule pièce dans laquelle elle ne devra jamais se rendre. Saturnine va-t-elle reproduire le schéma des huit autres femmes ? Va-t-elle disparaître à son tour ? Et ces dernières, qu’est-il advenu d’elles ? Dès le début du roman, le suspense est à son comble…

Mon ressenti  :

Enfant, je dois bien avouer que parmi tous les contes de Perrault, celui m’ayant fait pleurer était Le Petit Poucet et celui m’ayant le plus marqué était Barbe Bleu.

J’ai donc lu ce livre, qui est mon deuxième de cette auteur, après Hygiène de l’assassin, me disant qu’au titre déjà, on avait un parfum de ce que contiendrait ce livre.

Les dialogues sont vraiment ce que j’ai apprécié dans ce livre, à défaut de ne pas connaitre toutes les références culturelles qu’il y renfermaient.

Les personnages étaient simplistes je dirai, mais l’homme m’a un peu plus intéressé quand Saturnine vient dans sa chambre l’interroger.

L’idée des couleurs étaient vraiment bien. J’avoue ne pas y avoir fait attention et j’ai donc été surprise. Mais je dois dire que la fin m’a laissé mi-figue mi-raisin. La causalité de l’acte me paraissant stupide mais la finalité me satisfaisant.

D’ailleurs, cette tournure m’a rappelé celle de hygiène de l’assassin que cependant, j’ai bien plus apprécié.

Affinités : 

Ceux aimant les écrits d’Amélie Nothomb pourront être assez satisfait de cet opus. Les autres qui la découvrent pourront apprécier les répliques dynamiques et pleines de sarcasmes de chacun des personnages.

Ma note : 12/20

La Tresse

Genre : Littérature française

Editeur : Le livre de Poche

Résumé

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Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.

Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

Mon ressenti

Ce livre est magnifique. J’ai frémis tout au long de ma lecture, j’ai ressenti chaque émotion traversant ces trois femmes liées entre elles par un fil invisible.

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