All you need is kill, Tome 1

Genre : Seinen

Editeur : Kazé manga

Résumé : all-you-need-is-kill-manga-1-kaze

Keiji KIRIYA est une nouvelle recrue dans l’armée de la Défense des États qui se bat contre les « Mimics », de mystérieux envahisseurs qui assiègent la Terre. Keiji est tué lors de sa première bataille, mais par un phénomène inexplicable il se réveille à la veille de celle-ci, en pleine forme, comme s’il ne s’était rien passé. Il est maintenant embarqué dans une boucle temporelle où sa mort et sa résurrection se répètent maintes et maintes fois. Keiji devient un soldat surentrainé comme il passe à travers chaque boucle du temps dans une tentative désespérée de changer son destin.

Mon ressenti : 

Dieu sait que depuis Ghost in the sell qui m’a mis mal petite, le cyber et la mecha, c’est pas pour moi. J’ai voulu retenter avec un titre dont j’ai longtemps entendu du bien et dessiné par l’auteur de Death Note pour voir si je pouvais renouer avec le genre. Qu’en est-il ?

Le commencement du manga installe déjà une atmosphère d’horreur : une fille en combinaison de combat de style exosquelette pose une question sans logique à un presque-mort :

J’ai une question à te poser…Il parait qu’au Japon, le thé vert qu’ils servent à la fin du repas au est gratuit…c’est vrai ? 

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Directement après, Keiji Kiriya, celui dont nous allons suivre les pas, se réveille. Le fait que ce ne soit qu’un mauvais rêve, est sa première pensée. Transpirant et mal à l’aise, il se rassure en vérifiant qu’il a tous les membres de son corps. Mais est-ce vraiment le cas ? 

La journée qui va se dérouler lui donnera l’impression qu’il s’agit d’un rêve prémonitoire tant il verra certaines choses venir. Plus exactement, ces choses sont déjà arrivées, et elles se répètent parce qu’il est mort. Cet état de fait, il l’apprend en même temps que nous. Et classiquement, dans les histoires de boucles temporelles, il y a des règles qui régissent le monde pour justifier ce phénomène. On les retrouve souvent dans les isekai (sous genre de la fantasy japonaise signifiant « autre monde ») où la boucle ne cesse pas de se répéter, tant que la mission/quête/personne à sauver/ennemi à abattre/objet à trouver n’a pas positivement abouti.

Partant de là, je n’ai ps été épatée par le concept mais il est intéressant. Les histoires de temps le sont souvent. Hormis le fait que l’on va souvent voir Keiji mourir de différentes manières possibles pour diverses causes contre les mimics, ces extraterrestres ayant pour but de décimer l’humanité et contre lesquels il va apprendre « l’Art de la guerre » au fil des boucles, on va s’interroger sur plusieurs points. On va aussi avoir un background sur la situation mondiale et internationale face à l’étendue des attaques des mimics. Les alliances politiques faites qui n’ont pas portées fruits, faisant l’humanité se retrancher de plus en plus quand elle ne cesse de perdre des villes sous l’assaut des monstres. Il est toutefois précisé que nul ne sait d’où ils viennent, ni ce qu’ils sont.

Il faut le dire, à mes yeux c’est plutôt le côté inexpliqué et suspense de la chose que j’ai apprécié : pourquoi Keiji meure-t-il en boucle ? Pourquoi ces règles s’appliquent-ils qu’à lui ? Pourquoi à ce moment précis ? Rita, la « fullmetal bitch » comme la surnomment ses collègues soldats et qui est une véritable tueuse de guerre, subit-elle aussi ces boucles qui expliquerait une telle puissance ? (on parle tout de même d’une jeune fille poids plume qui fait tournoyer une hache de guerre de 200 kilos -même si elle a une combi de combat, il faut savoir gérer la vitesse rotation et la force de centrifuge).

S’agissant d’une série en deux tomes, j’espère que le prochain opus répondra à mes questions et me permettra de vérifier au non la théorie loufoque que j’ai émise concernant cette enfer temporel. 

Cette série a donc réussi à susciter mon intérêt puisque les pages ont défilé et que je veux connaitre le fin mot de l’histoire !

Affinités : 

J’ai préféré avertir d’entrée de jeu que je n’étais pas du tout une adepte de ce genre afin que vous ne vous basiez pas trop sur ma note. Objectivement, je n’ai pas de défauts particuliers à relever à ce premier tome, mais subjectivement, je n’ai pas été ébloui, j’espère que la suite me donnera tort. 

Que vous soyez ou non fan de Takeshi Obata dont les planches aux dessins détaillés fluidifient la lecture ou fan de science-fiction (ou non comme dans mon cas), le manga à le potentiel pour plaire. Evidemment, si vous êtes fervemment contre la mécha, évitez, mais je pense que le mystère qui entoure Rita et les boucles temporelles sont assez pertinents pour susciter l’intérêt. Personnellement, je n’ai pas trouvé cela redondant, le rythme rapide et effréné de la narration et de la succession d’action n’a pas permis à ce sentiment de s’installer. 

Ma note : 14,5/20

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11 réflexions sur « All you need is kill, Tome 1 »

  1. bonjour, comment vas tu? j’ai lu les mangas et j’ai beaucoup aimé, bien que je ne sois pas du tout adepte de meccha moi non plus. j’avoue que le trait de obata y est pour beaucoup, j’adore son style. j’ai églament vu le film inspiré du manga (avec ton cruise) mais c’est complétement différent. passe un bon mercredi et à bientôt!

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