Ajin, Tome 13

Genre : Seinen

Editeur : Glénat

Résumé :

La base aérienne d’Iruma est aux mains de Sato, qui a pris le Premier ministre en otage.

Le leader terroriste diffuse bientôt un message surprenant : il compte réduire au silence les principaux organes de l’État en deux heures à peine !

Seul Kei Nagai parvient à suivre le raisonnement de Sato et à anticiper les événements à venir.

Izumi, Nakano, Tanaka et Akiyama, l’ajin pompier, infiltrent la base sous les ordres du jeune ajin. Une grande bataille s’annonce alors, par-delà les clivages entre ajin et humains…

Mon ressenti : 

Le tome 13 d’Ajin est excellent.

L’auteur continue de mettre en scène politique et stratégie militaire, et de montrer l’ingéniosité macabre de ce tueur de masse qu’est Sato, tout en nous apprenant plus sur le système du Japon…

Il continue à étendre sa critique de la société par bien des façons. Comme dans les motivations de certains alliés de Sato qui permettent aussi une critique de l’humanité : tuer pour passer le temps, pour vaincre la solitude, l’indifférence ressenti lors des meurtres de masse auxquels on prend parti, car qu’importe les morts qui s’amoncellent, les proches ne seront pas concernés puisqu’on en a pas…ou dont on ne se soucie pas vu qu’ils nous ont tourné le dos…

Cette impassibilité et flegme sur le visage de certains participent aussi à ce tableau. Et puis l’obéissance incroyable des militaires également, et une planche m’a fait avoir des frissons. Ils s’adaptent sans se poser de questions, la cible devient l’allié le temps d’une actualisation d’information ? Pas de problème, ils suivent les ordres et font front uni pour abattre la l’ennemi commun.

L’arc de Sato dure depuis un moment, c’est vrai, mais un protagoniste qu’on avait pas vu depuis un moment (et qu’il me tardait de revoir) est comme un signe que l’histoire prendra un nouveau tournant, et puis… Renverser un gouvernement n’est pas une sinécure.

Ma note : 17/20