My hero academia, Tome 24

Genre : Shonen

Éditeur : Ki-oon

Résumé :my-hero-academia-24-ki-oon

L’alliance des super-vilains reçoit un soutien inattendu du mystérieux “docteur” ! Il est prêt à leur fournir de nouveaux Brainless améliorés, et surtout à rendre Tomura plus puissant, mais à une condition : que le jeune homme se fasse accepter par Gigantomakhia…
Alors lorsque le Front de libération des FPH lance un ultimatum à l’alliance, Tomura décide d’utiliser ce nouvel ennemi à son avantage ! Un combat sans merci s’engage… Parviendra-t-il à tenir jusqu’au réveil du colosse ?

Mon ressenti : 

Le tome 24 de My hero academia est centré sur les antagonistes, ce qui fait du bien car ayant un rôle non négligeable, la courte introduction qu’il y avait eu pour chacun n’avait pas suffit. Il manquait toujours cet approfondissement essentiel pour donner plus de relief à l’œuvre.

Ici, c’est fait ! Sans forcément plonger dans un long flash-back pour chacun qui aurait cassé le rythme de l’action, des détails sur eux sont apportés, notamment sur Himiko qui pour moi était celle la moins intéressante car elle semblait juste apprécier faire du mal sans cause plus profonde.

Et pourtant, avec ce qui est révélé sur elle, elle apparaît sous un autre jour. On apprend que tout est lié à son alter et certaines paroles de l’auteur sont aussi véridiques dans son manga que dans la société actuelle. Dès lors que l’on ne correspond pas à la normalité établi, on est vu comme un déviant, avec un comportement pouvant être qualifié de glauque ou de malsain. Par son amour pour le sang créé par son alter, Himiko s’est vue catalogué de déviante, de paria. D’enfant bizarre au comportement déplaisant.

Quant aux autres, on voit mieux comment certains liens se sont noués et comment ils en sont arrivés là, comme pour Twice qui était seul et qui, par un enchaînement de problèmes, s’est retrouvé avec un mal-être l’invitant à se dupliquer, jusqu’à ce que le pire arrive et qu’il craint de ne pas être lui-même, d’être l’un de ses clones. C’est un angle intéressant qu’à choisi l’auteur pour aborder  la maladie mentale et l’anxiété qui rongent Twice.

Kohei Horikoshi, en usant des codes propres au shonen nekketsu fera de Twice un personnage plein de ressources alors que jusqu’à présent, il paraissait plutôt fade et faible par rapport aux autres. Twice se surpassera pour protéger ce qui compte pour lui, et cela lui permettra de voir combien son pouvoir est incroyable et peut facilement changer la donne depuis qu’il n’est plus craint !

Le plus énorme est enfin l’histoire personnelle de Tomura Shigaraki.  C’était le personnage qui m’intriguait le plus depuis le début de la série, encore plus quand j’ai su que sa grand-mère était la précédente détentrice du One for All.

Je me demandais comment il en est arrivé là, à porter sur son corps les mains des membres de sa famille. Pourquoi il était si plein de haine et de colère…. A la lumière des révélations faites sur lui, tout prend sens, et surtout, lui donnant du relief, il donne la sensation d’être bien plus travaillé. Son histoire peut même créer un lien de compassion au regard de ce qu’il est devenu, même si ça n’excuse pas ses actes.

L’histoire des alter est également un peu plus étoffé par Re-destro qui réserve bien des surprises, alors si cela vous intrigue, n’hésitez pas !

Ma note : 16,5/20

5 réflexions sur « My hero academia, Tome 24 »

  1. Je dois avouer que ce tome que j’attendais énormément m’a un peu déçu.
    En fait j’ai du mal à m’intéresser aux méchants dans la fiction en général du coup nous en apprendre plus sur certains ne m’a pas passionné plus que ça.
    Sauf la fin sur le grand méchant dont j’oublie tout le temps le nom. Les séquences sur son enfance étaient particulièrement réussies et la fin du tome avec le chien est vraiment poignante. Du coup je termine quand même sur une note positive malgré ma petite déception, mais j’en attends plus avec le suivant !

    J’aime

    1. C’est le contraire pour ma part. Il est plus souvent difficile de rendre un antagoniste intéressant, d’aller au delà de la simple méchanceté par plaisir. Quand un auteur y parvient, j’apprécie, ça montre qu’il sait étoffer ses personnages et n’a pas qu’une vision blanc /noir

      J’aime

      1. En fait je crois que j’ai du mal avec le « il est méchant mais bon, faut le comprendre il a subi des traumatismes blablabla ». Pour moi ça reste des enflures quand même 😆

        Et surtout dans les nekketsu, j’ai l’impression qu’à cause des valeurs morales que le genre veut transmettre, même les pires ordures ont maintenant des raisons ou des circonstances atténuantes.
        Dans Naruto on atteignait un point où on avait soit le méchant pour qui on a de la peine, le méchant qui se repent ou le méchant qui n’en est finalement pas un.

        Enfin, j’avoue que personnellement, j’aime pas beaucoup les méchants en règle générale aussi, ça n’aide pas.

        J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.