Devil’s line, Tome 13

Genre : Seinen

Editeur : Kana

Mon ressenti : 

Quelque chose de crucial et qui changera viscéralement chaque citoyen se joue dans le tome 13 de Devil’s line.

L’équipe de Queen est en position dans la résidence officielle du Premier ministre japonais qui « par chance » se trouvait à la diète. Les terroristes, comme les appellent les politiciens, n’ouvrent pas le feu et expriment qu’ils veulent rester pacifique, tout en faisant entendre leurs revendications profondes concernant les droits des vampires et la discrimination haineuse menant à des actes barbares sont ils font l’objet.

Ils veulent que ça cesse, il veulent que le code sur les vampires soient réécrit avec eux, et deux autres demandes. Sinon ? Ils menacent de dénoncer que « l’accident » qui avait eu lieu où un vampire avait attaqué une journaliste (et qui remonte à plusieurs tomes déjà) était un coup monté de toute pièce par le gouvernement qui voulait manipuler l’opinion publique pour conduire la population au résultat désastreux auquel les vampires et les alliés des vampires doivent faire face.

Le gouvernement n’entends pas plier aux demandes des terroristes et réfléchis à comment les neutraliser tandis qu’ailleurs Taira est mise au courant des détails et de la finalité de ce plan que dirige Queen.

Un twist très marquant place ce tome dans les plus intéressants de Devil’s line, sachant que la part de ténèbres et de lumière de chacun n’est pas oubliée, comme le montre l’acceptation d’Anai envers Kikuhara.

La route de chacun se voit modifier par ce très fort coup de scénario qui place la situation sociale, politique et scientifique du Japon dans une ère charnière.

Ma note : 16/20