Isabella Bird – Femme exploratrice, Tome 5

Genre : Seinen

Éditeur : Ki-oon

Résumé : isabella-bird-femme-exploratrice-tome-5-1133814.jpg

En quittant Niigata, Isabella a entamé la deuxième partie de son périple vers l’île d’Ezo… Un chemin semé d’embûches, mais également riche en belles rencontres ! À Yamagata, c’est un Japon déchiré entre occidentalisation galopante et respect des anciennes traditions que l’aventurière découvre avec des sentiments partagés…

Déchiré, Ito l’est tout autant, lui qui a reçu une nouvelle lettre de Charles Maries : l’éminent chasseur de plantes passe à l’offensive et menace à présent de le traîner en justice ! À mesure que les problèmes de santé de son employeuse s’aggravent, l’interprète doute de plus en plus. Et s’il était en train de la mener à sa perte ?

Mon ressenti :

Le tome 5 d’Isabella bird est d’une profondeur à divers degrés !

Si vous vous demandiez ce qui avait poussé cette anglaise à quitter son cocon de confort et de sécurité pour risquer sa vie dans des contrées lointaines pleines de risques et de danger, ce tome vous livre la raison intime de miss Bird !

Souffrant d’un déplacement de colonne vertébrale, son dos qui la faisait déjà souffrir depuis quelques tomes devient de plus en plus une pierre d’achoppement pour elle. Elle glisse, tombe, est ralentie par cette douleur qu’elle masque encore et encore à Itô qui, prenant pour argent comptant les mots des morts, à entendu un futur funeste pour son employeur. Le côté soucieux et prévenant d’ito ressort, surtout qu’il n’a aucune envie de retourner vers M. Maries son ancien employeur tyrannique.

Et cela le conduira à se montrer sous son plus mauvais jour, exprès pour le bien de miss Bird.

Dans les souvenirs d’Isabella, on voit une femme franchement différente qui souffre de névralgies dû à la melacolie qui aggrave son mal-être, son manque d’envie de vivre et qui souffre. Elle n’a rien à voir avec la femme souriante, déterminée et dynamique qu’il nous a été donné de voir depuis le début.

C’est quand je côtoie la mort que je me sens enfin vivre!

C’est un véritable but de vie, passion, motivation – raison d’exister je dirai même- que l’auteur personnifie à travers l’amour des voyages et de l’aventure de Bird. 

Pour moi, le voyage c’est la vie, et avoir une passion à laquelle je pourrais tout sacrifier… Pour moi, c’est le plus grand des bonheurs !

Ce n’est pas juste un hobby, il y a un rappel du fait que pour certains, ce qui serait considéré comme une simple passion par d’autres, représente leur raison d’ouvrir les yeux chaque matin. Et le changement radical qu’il y a lieu en miss Bird et qui s’est fait en deux temps l’a été en compagnie d’un jeune garçon souffrant de problème pulmonaire et de la joie des Hawaïens vénérant leur déesse vivant au cœur d’un volcan en éveil, parce qu’après tout :

Pour nous, la mort elle peut arriver n’importe quand ! C’est pour ça qu’on rit sans cesse… On n’a pas le temps d’être de mauvaise humeur !

Ma note : 17/20

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