The ancient magus bride – Psaume 108, le bleu du magicien, Tome 1

Genre : Shonen

Éditeur : Komikku

Résumé  : the-ancient-magus-bride---psaume-108-le-bleu-du-magicien-tome-1-1327916

Ao est un jeune orphelin qui vit dans une cité secrète dans les catacombes de Paris. Spécialisé dans les portraits, il adore utiliser la couleur bleue, mais son maître le lui a formellement interdit, car elle provoque un phénomène catastrophique à chaque fois. Un jour, une mystérieuse cliente encapuchonnée requiert les services d’Ao pour son portrait. Elle est pressée, car elle va assister à un mariage organisé par la communauté des magiciens. Le jeune homme ne peut résister à utiliser la fameuse couleur bleue pour son œuvre et il provoque un accident. Furieux, son maître le réprimande et la cliente se présente : elle s’appelle Gisèle et elle est une puissante sorcière. Fascinée par l’aura magique d’Ao, elle décide de le prendre pour disciple et… futur époux !
La rencontre entre un jeune peintre et une puissante sorcière qui va le prendre comme disciple et époux !

Mon ressenti : 

Issu du bout du monde de The ancient magus bride (j’ai fait un focus ici) venu de l’imaginaire de Koré Yamazaki, ce spin-off sera l’occasion de l’étendre à travers d’autres personnages !

Du prénom Ao faisant référence au bleu du ciel au Japon, ce jeune orphelin peint sur les commandes d’un rustre qui apprécie apparemment brutaliser plus faible que lui. Attiré par le bleu dont la cartouche est quasiment intacte, il lui défend de s’en servir, et n’hésite pas à le violenter quand il le fait.

C’est dans ce contexte qu’il va croiser Gisèle, tout d’abord masquée d’un voile de coiffe, elle va se révéler être un monstre, quand le voile tombera, à la suite de l’agitation de la magie d’Ao.

Si elle suscite l’intérêt tout comme Elias, comme l’a fait remarqué les trois gouverneurs des communautés magiques d’humains, elle est bien plus coopérative et chaleureuse que lui. Elle n’a pas les mêmes problèmes à comprendre les émotions humaines que lui, et est moins sombre et bien plus aimable.

Sorcière puissante et réputée, son « mariage » loin de sa connotation sentimentale est plus un pacte permettant de stabiliser les mondes magiques et humains qui dépendent chacun de l’autre et basculent réciproquement.

Ce premier tome qui sert donc de présentation de certains personnages et du système dans lequel l’histoire va évoluer, construit petit à petit, vers le milieu du tome une intrigue autour d’un « maudisseur », une personne créant des malédictions et maléfices pour gagner son pain.

Si pour l’instant, l’intrigue est plutôt classique, la lecture est très fluide et entraînante, faisant les pages très vite défiler ! J’espère donc que la suite réservera de jolies surprises.

Le scénariste Makoto Sanda a choisi la France pour développer son « psaume 108 » de l’univers, contrairement à Yamazaki qui nous avait placé en Angleterre.

Même si une bonne partie de l’histoire s’est déroulée dans les catacombes puis en intérieur, il a pu contextualiser son choix en faisant des clins d’œil avec des mythes et bâtiments historiques, tels que la butte de Montmartre ou l’histoire du prêtre Saint-Denis.

C’est ici que Saint-Denis fut autrefois décapité. On raconte qu’il a ensuite ramassé sa tête et marché plusieurs kilomètres en continuant à prêcher.

Affinités : 

En soi, même si on arrive à voir la différence graphique entre l’oeuvre originale et le spin-off, on est pas dépaysé car la même atmosphère s’y trouve (du moins dans les moments d’angoisse car en général, Gisèle rend cela plus chaleureux).

De ce fait, si déjà vous aviez apprécié de suivre les aventures de Chisé et d’Elias, il n’y a aucune raison pour que celles d’Ao et de Gisèle vous déplaisent !

Ma note : 16/20

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