Genre : Shonen, Fantastique
Editeur : Kurokawa
Résumé :
Aya Kinomiya, 9 ans, grandit entre un père violent, un frère apathique et une mère qui tente de protéger ses enfants. Un quotidien insupportable qui donne à Aya l’envie de disparaître. L’envie se mue en réalité quand la jeune fille se découvre le pouvoir de devenir transparente aux yeux des autres. Pourtant, au sein de sa famille, rien ne change.
Jusqu’à ce que son don d’invisibilité la pousse à commettre un geste au-delà de l’imaginable. Sa vie va s’en trouver transformée, mais de quelle façon ?
Mon ressenti :
Le résumé prévient déjà sur trois points : il s’agit d’une histoire dramatique, les éléments problématiques lui donne un côté réaliste et le pouvoir d’Aya ajoute un soupçon de surnaturel
Si l’histoire commence avec un souvenir joyeux, le seul qu’à Kinomiya de son père, le reste de manga montre bien que le paternel n’a rien de bienveillant et d’appréciable. Cette unique journée de pêche où elle ne voulait même pas y aller devient lointaine dans ce quotidien de violence, de cris, de coups et d’humiliation.
Le paternel dirige sa famille avec la même douceur qu’un tyran criminel. Le frère déconnecté de cette situation, reste silencieux pour garder son espace de calme privé et laisse sa mère aux serres de ce vautour pendant que Kinomiya, trop jeune, trop vulnérable ne peut pas vraiment aider et changer la donne.
Il s’agit hélas d’une situation en plein dans l’actualité : les violences conjugales et tout ce que cela entraîne. C’est ce qui m’avait intéressé dans le manga, même si le désir d’Aya de disparaître la rend invisible et que je pressentais déjà comment elle userait de son pouvoir (c’était prévisible), voir comment ce thème serait traité piquait ma curiosité.
Malheureusement, je n’ai pas réussi à apprécié plus que cela ma lecture : pas parce que c’est trop dur à lire, mais plutôt parce que je n’ai pas réussi à compatir, à rentrer dedans. Il ressortait des dessins une sorte d’aseptisation qui me faisait me sentir comme un spectateur très éloigné. L’aspect vide ou plutôt minimaliste des planches était sans doute un effet recherché par la mangaka mais cela a plutôt accru ma sensation de platitude.
Affinités :
Je ne lirai donc pas le tome suivant, mais si la thématique vous intéresse, sachant qu’on est en plein dans l’injustice que vivent certaines femmes et dans le profil type du père dans l’abus et l’excès, ne vous privez pas.
Ma note : 13/20
Boh… Le sujet lourd des violences conjugales ne me tente pas spécialement que ce soit en manga ou en roman…
Je passe.
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Oui, c’est pas mon dada non plus. Je me rappelle le livre dur dont tu avais fait la chronique l’année dernière sur ce sujet difficile et cela t’avait mis mal (je me rappelle plus du titre, c’était une sorte de récit témoignage si je ne me trompe pas)
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Oui, j’en avais lu un dans le cadre du club des lecteurs… Je revois l’histoire et la fin, mais plus le titre ! Mais c’est clair que c’est le type de lecture qui met mal…
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Pour ma part, j’ai été touchée.
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Ce genre de titre est souvent très subjectif, oui.
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