Genre : Shonen
Editeur : Ki-oon
Résumé :
Legoshi se sent épié, depuis un moment… et ce n’est pas qu’une impression. Le voilà confronté à un gigantesque serpent à sonnette qui se présente comme le vigile de Cherryton ! Le reptile s’avère être un grand admirateur du lycéen, avec une mission à lui confier : retrouver le meurtrier de Tem.
Peu de temps après, le loup gris est attaqué dans l’enceinte de l’école… Il arrive à se dégager, mais l’identité de son agresseur reste un mystère ! Une seule chose est sûre, l’inconnu est d’une puissance largement supérieure à la sienne. Pour vaincre, Legoshi va devoir devenir plus fort… et un certain panda de sa connaissance pourrait bien lui donner cette opportunité !
Mon ressenti :
J’ai a-do-ré ce tome !
Legoshi, ce loup gris au cœur pur qui n’a de Carni que l’apparence, va se mettre à suivre l’entrainement de Gohin, le panda musculeux qui soigne les carni trop dépendant de la viande. Rappelons qu’étant dans un contexte d’anthropomorphisme, la viande est en fait un ancien citoyen, une mère travaillant dans une supérette pour payer les études de sa fille, par exemple. Une fois que l’on oublie pas cette dimension essentielle qui donne tout son charme et une bonne dose de drame au manga, on ne peut qu’apprécier la persévérance et la détermination dont fait preuve Legoshi.
Son rude entrainement n’est pas sans conséquences. On en voit les retombées aussi bien sur son mental, sur sa force physique que sur son sommeil ou même sur ses relations sociales. Celle déjà confuse qu’il entretient, avec Haru en pâti. Mais la lapine, exposant ses sentiments et sa pensée, nous montre qu’elle tient à ce grand maladroit bizarre et que d’une façon ou d’une autre, ils se retrouveront.
Une société sûre pour les herbi, c’est une illusion…non merci ! Moi je préfère que tu sois présent et qu’on passe de bons moments ensemble au quotidien…Tant pis si c’est dans ce monde pourri…
D’autres aspects du marché noir sont dévoilés, comme les clubs de strip-tease où des herbi défilent, exacerbant l’appétit sexuel et animal des carnivores venant les regarder. Et qui dit marché noir, dit Louis, un personnage que j’apprécie beaucoup du fait de sa complexité, de son esprit insondable et du sentiment qu’il réserve de nombreuses surprises !
Alliant, mimiques déclenchant chez moi le rire, situations intenses, mises en scène mélancoliques et douces, ce tome regorge d’éléments qualitatifs et je ne peux qu’encourager ceux n’ayant pas franchi le pas à lire cette oeuvre !
Ma note : 19/20
Teaser :
Le tome 9 de Beastars est prévu pour le 5 mars 2020 chez Ki-oon !
Vivement le mois de mars ! 😉
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On est bien d’accord concernant la qualité de ce tome (et de la série en général, que je trouve passionnante).
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Oui, c’est pas pour rien s’il a fini dans mon « top »
Côté graphisme et fluidité tout petit problème, mais quand on réfléchit à la série, à ce qu’elle aborde, c’est très fort
Oui, j’avais aussi noté cette phrase forte de Haru ^^.
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J’aime beaucoup les graphismes, surtout les émotions qui y ressortent, depuis le 1er tome mais j’ai vu que certains n’adherent pas forcément au style.
J’espère qu’elle continuera à maintenir cette qualité malgré les nombreux tomes 🤗
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