Lakota, Tome 1

Genre : Fantastique

Editeur : Lips & Co

Résumé : lakota-tome-1-1253409.jpg

Enola a toujours eu ce qu’elle appelle “des absences”, des sortes de visions dont elle ne garde aucun souvenir et qui lui font parler une autre langue. Un problème récurrent qui lui gâche la vie, d’autant plus qu’elle vient d’arriver dans un nouveau lycée et qu’elle ne veut pas se faire remarquer.

Jusqu’au jour où une membre de sa famille lui propose d’utiliser la lithothérapie pour canaliser ses crises, soit le pouvoir des pierres, et contre toute attente Enola se souvient de tout quand elle revient à elle.

Reste à savoir pourquoi elle a rêvé qu’elle chassait le bison dans des grandes plaines…

C’est sans compter sur sa rencontre avec l’énigmatique Jolan, membre de la tribu Lakota. Un soupçon d’interdit planant dans l’air et c’est toute sa vie qui s’apprête à changer.

Comment une jeune femme dont le seul but est de mener une existence tranquille et normale peut-elle faire face à autant de changement en si peu de temps ?

Mon ressenti : 

Lakota est une histoire que j’ai voulu lire car la couverture a sacrément attiré mon regard et le résumé  promettait un petit vent d’originalité puisque l’on va avoir une histoire de tribu autochtone. On nous averti dès le début, le terme « sioux » est péjoratif. On dit Lakota.

Une sorte de lexique concernant les différentes lunes s’y trouvent aussi, et les noms des personnages de la tribu marquent bien leur origine. On sent donc qu’il y a eu des recherches, surtout à la partie où l’on raconte un bout de l’histoire de cette tribu.

Le roman commence avec le déménagement d’Enola de Paris vers le pays basque. Le grand air et la nature devrait lui faire du bien, pour améliorer ses absences. Le lycée qu’elle cherche à intégrer est le 3e et la dernière chance de ses parents, les deux précédents ayant refusé car l’un de ses antécédents relate qu’elle a été violente envers un professeur durant l’une de ses absences. Bien que pas volontaire, ça ne fait pas joli sur un dossier.

Le lycée qui ressemble assez à une réserve naturelle tant il est immense permettra à Enola de s’y faire des amis, de repartir sur des nouvelles bases, elle qui a été si longtemps isolée à cause de ses absences. Elle y croisera Jolan, un géant  qui ne la laisse pas indifférente dès sa première visite de l’enceinte de l’établissement.

Jusque là, c’est plutôt classique : on démarre l’histoire, on place les personnages, les inquiétudes des parents, ses inquiétudes à elle, sa rentrée, son attirance pour Jolan qui se comporte d’une manière peu cohérente et évidemment : sa rivale, une pimbêche superficielle aux gros seins nommée Winona.

Eh bien, le problème, c’est que ça reste classique. Au delà des clichés sur lesquels j’ai fermé les yeux (autant sur la construction de certains personnages que des événements), c’est si classique que j’ m’y suis ennuyée. Les descriptions inutiles de ce que porte Enola ou autrui de leur maquillage à l’inscription figurant sur leur tee-shirt en passant par leur chaussures ne me permettait pas non plus d’être happée par un rythme.

On suit vraiment la vie d’une lycéenne par différents états, et bien qu’il y ait régulièrement des absences- dont elle finit par se rappeler grâce à de la litho-thérapie- ce n’est pas assez pour que e m’y sois sincèrement intéressée. Je n’ai pas eu d’intérêt pour la romance aussi puisqu’il y avait un triangle amoureux (voire quatuor) et que les incessants « c’est un mufle, il est pas si beau que ça » et « j’aimerai qu’il me prenne dans ses bras » avec une sérieuse propension à avoir les armes aux yeux bien trop facilement (et jamais pour quelque chose de plutôt sérieux) ont créée une sérieuse distance entre moi et les personnages -surtout Enola. 

Je n’ai pas vu de lien entre eux – à part le physique – qui aurait expliqué ce tel chavirement de cœur. Donc loin de trouver la romance profonde, je l’ai trouvé vide. Ils se parlent à peine qu’on explique déjà des grands élans du cœur…

Le système de la tribu des Lakota et l’ennemi qui traverse les temps en se nourrissant de la vie des autres qui les poursuit était sympa. Cependant, et surement parce que je n’accroche pas au style d’écriture, les éclats de rire plutôt maléfique et quelques paroles m’ont paru décalés.

Bref. Une déception pour moi. Subjectivement, il y avait trop d’éléments que je n’aime pas retrouver dans une histoire pour que je puisse apprécier. Et objectivement, l’histoire de la tribu et le fait que certains aient le don de pouvoir se transformer en loup était sympa, mais moins présent que le train train d’Enola, malgré l’alternance de points de vue.

Je ne lirai pas le tome 2. 

Affinités : 

Il pourrait plaire si vous rechercher une lecture très jeune adulte dans un cadre lycéen avec tout ce que cela comporte, un peu d’action et une place non négligeable à de la romance.

8 réflexions sur « Lakota, Tome 1 »

    1. On a eu exactement la même réaction en voyant la couverture, mais oui, c’est dommage pour moi 😢 j’espère que mes prochaines lectures me plairont (le prieuré de l’oranger je vais pas le finir vite vu l’encyclopédie que c’est mdr)

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      1. Non, pour l’instant il n’y avait que celui-là que j’ai pas aimé. Le suivant c’était sympa sans plus. Le prieuré de l’oranger il y a plus de 1000 pages donc je lis au compte goutte jusqu’au vacances au moins. J’ai des Sp à lire 😅
        Depuis le début du mois de décembre c’est de la programmation d’articles (ça faisait un bail d’ailleurs que j’avais pas pu en programmer sur plusieurs jours) mais le prieuré vu comment c’est long c’est sûrement en janvier que j’aurai assez de temps pour le lire (par principe j’aime pas lire en fractionnement mais là pas le choix)

        Aimé par 1 personne

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