Reine d’Egypte, Tome 6 – être femme n’est pas synonyme de fragilité

Genre : Seinen

Editeur : Ki-oon

Résumé : reine-d-egypte-tome-6-1194021

Tandis que la reine Hatchepsout se bat pour que ses mesures politiques soient acceptées, le prince Djehouty prend une décision inattendue : il abdique afin de suivre une formation de prêtre à Memphis ! La régente saisit aussitôt cette occasion inespérée de s’emparer du pouvoir et devient le premier pharaon féminin de l’histoire…

Déterminée à faire de l’Égypte une nation pacifique mais puissante, la souveraine souhaite désormais entreprendre des expéditions commerciales d’envergure… Seulement, aucun de ses hommes ne semble avoir l’étoffe d’un grand négociant ! C’est alors qu’un drôle d’énergumène s’introduit dans le palais…

Mon ressenti : 

Le tome 6 de reine d’Égypte, en plus d’une couverture (encore) superbe, continue de rendre plus passionnant l’histoire de la reine Hachepsout qui ne rêvait que d’être Pharaon pour le bien de son peuple.

Les alliés, serviteurs, et membres du peuple d’Égypte sont chacun saisit de stupeur en voyant cette femme portant la barbe postiche, le némès et les sceptres du Pharaon. C’est un personnage à plusieurs visages qui est montré.

On voit le Pharaon à la détermination passionnée quand elle s’habille ainsi, la reine forte et pacifique quand elle hôte le némès et que l’on voit ses cheveux courts qui lui donnent un petit air « garçon » et fier allure, et enfin quand elle porte la perruque aux longs cheveux, souvent en privé, toute la féminité et tendresse qu’elle contient en elle.

En Égypte, à cette époque, il semble que l’on soit souvent ce qu’on reflète, c’est pourquoi la tâche des sculpteurs des statuts, temples et tombeaux est ardue et capital : ils doivent faire transmettre un sentiment au peuple à travers leurs créations.

Autrement dit, une statue de Pharaon qui inspire l’ordre, l’autorité et la force sera respecté de son vivant et à son trépas, il mettra en confiance le peuple versatile. Mais un Pharaon à l’allure féminine toute en courbes et au visage doux qui reflète la paix à travers le grès, fera plus penser à un parent aimant, pas forcément à un être du niveau des déité car il est le fils d’Amon-Rê. Et cela fera jaser, créera moqueries, critiques, dissensions, tensions et scissions.

Certains protagonistes mettent le doute, nuancés, on ne sait pas s’ils sont mauvais, conspirateurs, ou juste francs et indélicats. Panéhésy, le nouveau chancelier au style outrancier du point de vue des égyptiens n’hésite pas à mettre les pieds dans les plats et à bouleverser les shouty, les membres au service de la reine responsables des relations internationales et commerciales.

Ce tome sera une occasion d’en apprendre plus sur les moyens de déplacement naval d’Égypte, ou les richesses de ses voisins qui ne portent plus leur noms d’antan.

À cela j’ajouterai que le rythme reste bon, malgré les ellipses qui permettent des grands bons, on a pas de sensation de bâclage, on voit la reine mûrir, prendre des choix déchirants, être hantée par eux et devoir prochainement faire face à son plus grand adversaire : l’héritier légitime du trône, son fils Djehouty.

Ma note : 16,5/20

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11 réflexions sur « Reine d’Egypte, Tome 6 – être femme n’est pas synonyme de fragilité »

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