Tokyo Revengers, Tome 1

Genre : Shonen, Furyo

Editeur : Glénat

Résumé : tokyo-revengers-tome-1-1194398-264-432

À 26 ans, Takemichi a le sentiment d’avoir déjà raté sa vie. Vivotant de petits boulots ingrats tout juste bons à payer le loyer d’un studio miteux, il se lamente sur le désert de sa vie amoureuse lorsqu’il apprend la mort de Hinata, la seule petite amie qu’il ait eue… La jeune fille et son frère ont été les victimes collatérales d’un règlement de comptes entre les membres d’un gigantesque gang, le Tokyo Manji-kai. Encore sous le choc, Takemichi est à son tour victime d’un accident qui le ramène inexplicablement 12 ans en arrière, lorsqu’il était au collège et se donnait des airs de mauvais garçon. Et si c’était pour lui l’occasion de sauver Hinata ? Mais en tentant de modifier le futur, Takemichi se retrouvera inexorablement mêlé aux complots se tramant autour du Tokyo Manji-kai et de son charismatique et mystérieux leader…

Mon ressenti : 

Tokyo revengers est un shonen du style furyo, c’est-à-dire mettant en avant les jeunes voyous au Japon, la petite délinquance. 

Souvent en bande, les furyo on été fortement représentés dans les mangas, on pense à Racailles Blues et GTO notamment. Ils sont souvent représentés avec les cheveux décolorés ou coiffés en banane (lexique manga news).

Il était évident que j’allais donner une chance à ce manga de me séduire, puisqu’il s’inscrit dans le genre que j’apprécie. Sur un fond de shonen mêlé à du fantastique car il y a un voyage dans le temps, Tokyo revengers traite aussi de problèmes sociétaux : guerres de gangs, jeunesse en perdition, victimes collatérales de règlements de compte, et  harcèlement aussi bien physique et moral quand on se trouve être le souffre-douleur/ larbin de plus fort que soit. 

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Alternant entre petite dose d’humour et moments forts, l’oeuvre est assez réaliste dans les affrontements : les coups portés et encaissés sont du domaine du « normal ». C’est-à-dire que ce n’est pas aussi exagérés que certains shonen nekketsu. Cela donne son charme à l’oeuvre, et mettant en scène un jeune ayant pris des mauvaises décisions pour sa vie, qui a une chance, grâce à un étrange bond dans le temps, de changer les choses et de devenir quelqu’un de meilleur, quelques principes comme le courage, la loyauté et la protection des êtres chers apparaissent. 

Sur la fin du manga, je me suis demandée où l’auteur voulait nous amener car il semble que le chef du Tokyo Manji-kai ne soit pas aussi pourri que 12 ans plus tard. Ses paroles font penser qu’il veut être un genre de « bon » voyou et pas de ceux qui répandent violence et sang, en organisant des duels de baston où des adolescents sur lesquels ont pari, combattent.

A voir la tournure que cela prendra.

Affinités : 

Eh bien, si vous aimez les shonen, les combats un peu plus « réalistes », une dose de fantastique tout en découvrant l’aspect « voyou » présent dans la société japonaise, le manga comporte ces ingrédients. Vous pourriez même vous attacher à certains héros qui pour certains désabusés vont retrouver leur joie de jeunesse, et d’autres charismatiques, sont plus gentils qu’il n’y parait dû à leurs valeurs, tout en restant redoutables.

Ma note : 14/20

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5 réflexions sur « Tokyo Revengers, Tome 1 »

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