Genre : Bit-Lit/Urban-Fantasy
Editeur : Milady
Résumé :
Les Autres ont libéré les cassandra sangue de l’esclavage. Mais à présent, les fragiles prophétesses du sang courent un encore plus grave danger. Simon Wolfgard, le chef des terra indigene de l’Enclos de Lakeside, n’a d’autre choix que de demander l’aide de Meg Corbyn. Chaque entaille la rapproche de la mort mais Autres comme humains ont besoin de réponses, et ses visions représentent le seul espoir qu’a Simon de mettre un terme au conflit. Car l’ombre de la guerre s’étend de l’autre côté de l’Atlantik, et les conspirations d’un groupuscule extrémiste menacent de la propager à Thaisia…
Mon ressenti :
Ce tome est ce qui correspond le mieux au dicton « le calme avant la tempête » et pour cause !
Il est « calme », sans être calme. Il y a en réalité l‘absorption des conséquences des Cassandra sangue dans la nature, loin de ces maudits centres, et l’auteure, tout en montrant comment elles vont apprendre à vivre, à s’adapter et leur difficultés, dévoile un peu plus la fragilité de ces personnages, et combien l’être humain a pu être immonde envers elles.
A quel point ces femmes, car elles sont touts des femmes, étaient vues comme des outils, , des poules pondeuses, ou des ingrédients…Il n’y a aucun homme cassandre sangue et pourtant, des bébés masculins naissent. Je vous laisse imagier l’horreur que peint l’auteure.
Les terra indigene autoriseront peu-être des médecins inconnus à se rendre dans les villages qui ont recueilli ces filles, mais est-ce qu’ils les laisseront repartir, ça, c’est une autre histoire.
Sans en dire plus, le mouvement HAT : les humains avant tout, prend de l’ampleur, les hommes oublient qu’ils peuvent se faire éradiquer comme des vulgaires mauvaises herbes par les Terra Indigenes, et dans toute cette conspiration, des machinations sordides et assassinats mêlent des personnages jusqu’alors secondaires, leur donnant plus d’importance.
C’est ce que j’apprécie aussi dans ce livre. Tous les personnages, sont utiles. Et s’il est vrai que je m’intéresse bien moins à certains qu’à d’autres, l’auteure tient à développer la vie, les problèmes de chacun pour augmenter l’effet réaliste. Ce qui peut donner une sensation de longueurs.
Et c’est là, je trouve, le seul défaut du livre : les longueurs. Pas descriptives dans le sens bâtiments, etc, ce dont j’ai horreur. Mais dans le sens « vie du personnage » dont on suit le point de vue. Ce qui fait assez scolaire, car il y a des détails dont je me suis bien passé pour avancer dans l’histoire.
Pour ce qui est de la « romance », la relation spéciale de Simon et Meg évolue à petit pas de bourgeon (voyez, extrêmement très lentement), et ils sont surtout en train de s’interroger sur ce que la présence de l’autre leur apporte, et comment interagir, en apprenant et en prenant des informations à travers leurs observations des autres membres de l’Enclos.
C’est une touche de cohérence de plus ! Ces deux personnages n’y connaissent rien en relation humaine/romance, il est normal que s’il doit y avoir quelque chose, ça se fasse progressivement. Pas de précipitation. Si romance il doit y avoir, elle aura tous mes points !!
Point particulièrement intéressant : en quittant le périmètre de l’Enclos de Lakeside, on découvre d’autres Terra Indigenes, et surtout, ceux des espaces sauvages. On découvrent une hiérarchie parmi les Autres : et ceux plus puissants au sommet de cette chaîne alimentaire ont un droit de vie ou de mort sur les humains tout entier : les Aînés.
Qu’est-il arrivé aux dinosaures ? Les Autres.
Ma note : 16,5/20