La Phrase errante

Genre : Poésie en prose

Editeur : le Réalgar

Résumé la-phrase-errante-1029286-264-432

« Cela appelle, je ne sais pas d’où mais cela appelle, d’une voix sourde, lointaine, masquée, c’est peut-être une rumeur qui vient de l’océan, ramenée par les vagues sur ce rivage désert où je me tiens en alerte, sur le qui-vive et comme habité par la houle, une certaine façon de tanguer dans la langue et même un certain goût pour le naufrage, j’aime à imaginer que je dois ma survie à cette chose précaire et fragile, un morceau de bois déchiqueté, un mot brisé auquel je m’accroche dans la tempête, m’abandonnant ainsi à la dérive du Verbe comme il vient, balloté, emporté par la phrase… »

Voilà une autre de mes lectures atypiques que la curiosité m’a poussé à choisir lors d’une opération masse critique de Babelio que je remercie, ainsi que l’éditeur.

Je n’ai malheureusement pas pu être charmé par l’oeuvre. C’était la première fois que je lisais un livre de ce genre, et peut-être est-ce à cause de mes goûts littéraires, de mon âge et du fait que ce soit ma première fois, que je n’ai pas su l’apprécier.

J’étais rapidement noyée au cours de la lecture. Je n’ai rien compris, ou ressenti…à part de l’incompréhension justement.

Les mots s’enchaînaient vite. C’est réussi pour le coup, le titre est bien trouvé. La phrase erre énormément. On passait d’un thème à un autre, d’une situation à une autre, ainsi de suite, sans répit, en une seule phrase ponctuée de virgule qui ne m’a pas permis de voir où l’auteur voulait en venir, ni ce qu’il voulait dire, ou faire partager (je me doute bien que c’était le but, donc c’était très réussi).

La lumière ne jaillissait pas non plus pour les allégories, mais j’ai pu, après avoir bien réfléchi, prendre note à certaines parties, des allitérations et des assonances.

Ce qui est regrettable, car je suis passée totalement à côté d’un ouvrage d’environ une cinquantaine de pages à papier doux, de bonne facture, agrémentées de dessins à certaines parties, que je n’ai là, aussi, pas pu décrypter, comprendre ou même voir ce qu’ils représentaient. J’ai apprécié la couverture et son grain, ainsi que l’espacement des mots et des lignes du livre.

Il y a dans chaque figure du réel, ce que l’on connait, ce que l’on ne connait pas encore et ce qu’on ne connaîtra jamais

J’essaierai de relire à une autre période de ma vie, peut-être que je comprendrai mieux cette fois-ci…Surtout pour les thèmes philosophiques concernant l’innommable de la matière et du réel et les parties où l’auteur semblait s’amuser parfois à rajouter du surréel (au sens philosophique).

Affinités :

Je pense que ce livre s’adresse aux férus de poésie en prose, d’allégorie, de philosophie et qui sont calés sur les thème du réel et de la matière (les deux thèmes que je ne pouvais pas digérer en philo).

Ma note : Impossible à noter

Publicité

2 réflexions sur « La Phrase errante »

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.