Genre : Bit-lit
Editeur : Les éditions du chat noir
Réumé : 
Je suis flic, et à part une petite bizarrerie et un sérieux manque de sex-appeal dont je me passerais bien, ma vie est plutôt sympa. Mais un soir tout vole en éclat. Traquée par des types bizarres, je me retrouve baby-sittée par mon nouveau boss, un type beau à tomber aux instincts meurtriers peu rassurants, qui semble éprouver à mon égard une allergie aussi violente qu’inexplicable. Alors, telle Alice, je plonge dans le terrier du lapin blanc ; sauf que, dans mon cas, la curiosité n’y est pour rien : mon imbuvable garde du corps m’y a poussée. Bien décidée à retrouver ma vie et les miens, je rue dans les brancards, mais les échos d’une prophétie plus vieille que le monde pourraient bien finir par me rattraper et m’en empêcher. Je vais tout faire pour me sortir de ce guêpier, même si, je dois bien l’admettre, il y a quelques compensations : des beaux mecs comme s’il en pleuvait. Et dire que je me plaignais que mon carnet de bal était vide…Pièce maîtresse d’une lutte de pouvoir immémoriale, entraînée au cœur d’un tourbillon de violence et de sang, Jana découvre peu à peu que tout ce qu’elle croyait savoir n’est qu’un leurre, et que la frontière entre les bons et les méchants n’est peut-être pas aussi tranchée que ce qu’en disent les traditions millénaires.
Mon ressenti :
J’ai lu ce livre sur recommandation mais je n’ai pas pu le finir. Vraiment, c’était au dessus de mes forces.
Déjà, sachant que dès le début du livre, j’ai deviné ce qu’était Kell, me faisant comprendre les tenants et aboutissements que sa nature apportait, j’ai été un peu réticente, mais la suite a eu raison de moi.
Toute la « première partie du livre, » jusqu’à la page 170 environ, Kell traite encore plus qu’une sous-merde Jana. Je suis désolée. Il faut appeler un chat, un chat. Et cette fille censée être forte est réellement faible et pathétique. Je ne parle même pas en tant que force pure ! Juste le fait de se laisser maltraiter par un inconnu, ça prouve une énorme faiblesse ! Et un manque d’amour propre, de fierté, de jugeote ! Car oui, elle suit un inconnu sur de simples suppositions, sans preuve. Alors que ledit inconnu est franchement louche et insupportable. Franchement…qui fait ça ?
J’avais même complètement oublié qu’elle était flic…Tant elle ne réagit pas comme tel. C’est en relisant le résumé que je m’en suis souvenue. C’est pour vous dire !
Elle fantasme sur un homme qui lui donne à peine l’heure et lui parle extrêmement mal (d’où le manque d’amour propre) et à part l’insulter, elle ne fait rien pour changer cette situation (d’où l’absence de fierté).
Je n’ai absolument pas envie de savoir la suite. Quand j’ai vu le changement brutal de comportement de Kell à son égard juste pour lui avoir sauvé la vie, allant même jusqu’à faire des galipettes avec elle alors qu’il lui crachait dessus hier, ça m’a dégoûté.
Sans parler des descriptions si peu utiles à la compréhension du texte et qui rallonge tout pour rien.
Affinités :
Ce livre plaira à ceux aimant la bit-lit, mais qui ne mettent pas nécessairement un point d’honneur à avoir une héroïne « badass ». Il saura remplir son rôle également pour ceux très tolérants et très patients…et il comblera les personnes aimant lire de nombreuses descriptions et des livres touffus contenant au final des histoires complexes et très inattendues.
Le tempo des livres 